Comment vivent les survivalistes ?

Selon Wikipedia, le survivalisme est un terme qui désigne les activités de certains individus ou groupes d’individus qui se préparent à une catastrophe éventuelle (catastrophe naturelle, crise économique, crise sanitaire, etc.) à l’échelle locale ou globale, voire à un événement potentiellement cataclysmique (effondrement écologique, guerre nucléaire, invasion extraterrestre, etc.), ou plus généralement à un effondrement de la civilisation industrielle.

Les survivalistes, en phase avec les crises actuelles et les incertitudes du monde moderne, préparent leur mode de vie en mettant l’accent sur la résilience, la survie en milieu hostile et la pleine nature. Dans un contexte marqué par des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes comme les inondations, les séismes et les éruptions volcaniques l’idée de survivre en dehors des systèmes traditionnels est devenue une priorité pour eux. Ils s’inspirent de scénarios du type fin du monde ou d’apocalypse, où la civilisation telle que nous la connaissons pourrait s’effondrer, entraînant un effondrement économique généralisé ou des situations de chaos. Pour se préparer, les survivalistes investissent dans un équipement de survie essentiel, incluant des kits soigneusement conçus qui contiennent tout le matériel nécessaire pour faire face à une situation de survie.
Ces kits comprennent de l’eau potable, des outils de première nécessité comme des couteaux, un poêle à bois pour la cuisson, ainsi que des techniques de survie apprises durant des stages spécialisés. Les techniques de bushcraft, telles que la confection d abris ou la recherche de comestibles dans la nature, sont des compétences fondamentales qu’ils maîtrisent. Concernant l’habitat, les survivalistes peuvent opter pour des abris temporaires dans la nature ou des bunkers résistants aux catastrophes, préparant ainsi des espaces où ils se sentiront en sûreté. La nécessité de s’éloigner des villes, considérées comme des zones à risque en cas d’effondrement, les pousse à embrasser la vie en milieu rural ou à développer des communautés, parfois similaires à des clans, où la permaculture et l’autosuffisance sont des valeurs clés. Dans leurs efforts de survie, ils mettent également l’accent sur la santé mentale, conscient que les crises d’angoisse, les attaques de panique et les phobies peuvent s’intensifier dans des moments de crise. Ils pratiquent des techniques de relaxation et de respiration, afin de calmer les angoisses suscitées par la peur de mourir ou le malaise face à l incertitude du futur.
Les survivalistes se préoccupent aussi des crises extérieures, comme celles liées aux tensions géopolitiques ou aux menaces liées aux énergies nucléaires et fossiles. Leurs préoccupations vont jusqu’à inclure le réchauffement climatique et l’effondrement potentiel des écosystèmes, ce qui les pousse à prôner un retour à des modes de vie plus durables, intégrant les énergies renouvelables. Pour faire face à une condition de survie, l’interaction avec les autorités de sécurité civile, comme les sapeurs-pompiers, est aussi indispensable dans leur préparation. Ils s’assurent ainsi d être prêts à réagir en cas de crise, qu’il s’agisse d’un tremblement de terre, d’une catastrophe naturelle ou d’une crise humanitaire. Enfin, pour maintenir leur tranquillité d’esprit, certains survivalistes s’engagent dans des activités en plein air, telles que des pique-niques ou des randonnées, qui leur permettent de rester en contact avec la nature et de renforcer leurs compétences pratiques.
Que ce soit par le biais de la socialisation avec d’autres passionnés ou à travers des forums en ligne, leur vie quotidienne est tissée autour de la préparation, de l’apprentissage continu et de la construction d’une communauté de survivants, à l’épreuve de tous les scénarios imaginables.

Une personne qui fait du survivalisme est donc quelqu’un qui se prépare à faire face à des situations d’urgence ou à des scénarios catastrophiques, qu’ils soient naturels, économiques, technologiques ou sociaux. Cette préparation peut inclure un large éventail d’activités et de compétences visant à assurer leur survie et celle de leur entourage dans des conditions difficiles.

Les caractéristiques du survivalisme :

1. Préparation matérielle :
   • Constitution de stocks de nourriture non périssable, d’eau potable, et de médicaments.
   • Achat ou fabrication d’équipements spécialisés : kits de premiers secours, outils multifonctions, générateurs électriques, etc.
   • Construction ou aménagement d’un abri ou d’une « base autonome » (comme une maison autosuffisante).
2. Apprentissage de compétences :
   • Techniques de survie en milieu naturel (orientation, feu, abris).
   • Autonomie alimentaire (jardinage, chasse, pêche).
   • Réparation et bricolage.
   • Autodéfense ou tir (parfois, selon les convictions).
3. Préparation psychologique :
   • Développement de la résilience mentale pour faire face à des situations stressantes ou dangereuses.
   • Capacité à anticiper et à planifier face à l’incertitude.
4. Scénarios anticipés :
   • Pannes généralisées d’électricité ou de réseaux (blackout).
   • Crises économiques ou effondrement des systèmes financiers.
   • Catastrophes naturelles (tremblements de terre, inondations).
   • Pandémies ou guerres.

Motivation au survivalisme:

Les motivations varient d’une personne à l’autre. Certains survivalistes le font par prudence ou par souci d’autonomie, tandis que d’autres agissent par peur de l’instabilité sociale ou par méfiance envers les institutions. Dans tous les cas, leur objectif est de rester prêts à s’adapter à l’imprévisible.

Le survivalisme peut être une philosophie de vie complète ou simplement un passe-temps pour ceux qui aiment se préparer à toutes les éventualités.